ABH (NYSE, TSX)
La Société maintient son engagement envers l'amélioration de
l'aménagement forestier durable
MONTREAL, le 4 sept. /CNW Telbec/ - David J. Paterson, président et chef
de la direction, a fait part de sa déception concernant la décision prise
aujourd'hui par Greenpeace Canada de mettre fin aux discussions officielles
portant sur l'établissement d'un processus de collaboration avec
AbitibiBowater au sujet des pratiques d'aménagement dans la forêt boréale.
Les discussions avec Greenpeace ont été rompues en raison d'une impasse
concernant certains territoires de récolte dans lesquels Greenpeace a demandé
qu'AbitibiBowater cesse ses opérations forestières. Les territoires visés par
Greenpeace sont des territoires forestiers publics et réglementés, et
AbitibiBowater ne peut y modifier les lieux et le mode de récolte sans d'abord
obtenir l'appui et l'approbation d'autres parties intéressées publiques,
privées ou communautaires.
"AbitibiBowater déploie beaucoup d'efforts pour respecter ses engagements
en matière d'environnement qui consistent à en faire plus et à faire toujours
mieux", a indiqué M. Paterson. "A ce jour, 95 % des territoires que nous
gérons - environ 46 millions d'acres - ont obtenu une certification en matière
d'aménagement forestier durable par des tiers indépendants, plus que toute
autre société au monde."
L'engagement pris par la Société de faire certifier 100 % de ses
territoires forestiers cadre avec son approche inclusive en matière de
certification qui consiste à reconnaître les trois principales normes de
certification nord-américaines, soit les normes de la CSA, du FSC et de la
SFI.
"Bien que la décision de Greenpeace de mettre fin aux pourparlers soit
malheureuse, AbitibiBowater poursuit le travail", a ajouté M. Paterson. "Je
reste ouvert aux solutions. Et je réitère mon invitation lancée à Greenpeace
de conjuguer nos efforts afin de rencontrer les parties intéressées pour voir
comment nous pouvons trouver des façons d'adapter la réglementation et les
pratiques forestières. J'espère en outre que Greenpeace acceptera mon autre
invitation à venir visiter nos exploitations afin de constater que nos
pratiques forestières ont évolué."
Des progrès considérables ont déjà été réalisés pour réduire l'impact des
activités forestières sur la forêt boréale. AbitibiBowater a déjà reporté la
récolte dans de vastes territoires forestiers pour de nombreux motifs
environnementaux et sociaux, notamment pour protéger des habitats fauniques,
comme les voies migratoires des caribous des bois, et pour favoriser le
maintien des activités traditionnelles autochtones. En juin, la Société a posé
un geste important visant à favoriser la résolution du litige qui oppose le
gouvernement de l'Ontario et la Première nation de Grassy Narrows en décidant
de ne plus utiliser la fibre provenant de la forêt de Whiskey Jack.
Accepter la demande de Greenpeace aurait forcé la Société à fermer
plusieurs exploitations au Québec et en Ontario, ce qui aurait eu pour effet
de mettre au chômage un grand nombre de nos employés et aurait mis en péril la
disponibilité de nos produits pour les clients.
AbitibiBowater produit une gamme étendue de papier journal, de papiers
d'impression commerciale, de pâte commerciale et de produits du bois. Elle se
classe au huitième rang mondial des fabricants de pâtes et papiers inscrits en
bourse. AbitibiBowater possède ou exploite 27 usines de pâtes et papiers et
34 usines de produits du bois aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en
Corée du Sud. Commercialisant ses produits dans plus de 90 pays, la Société
est l'un des plus importants recycleurs de journaux et de magazines au monde
et elle gère une plus grande superficie de terres certifiées conformes à une
norme d'aménagement forestier durable par des experts indépendants que toute
autre société dans le monde. Les actions de la Société se négocient sous le
symbole "ABH" à la Bourse de New York et à la Bourse de Toronto.