Resolute Forest Products

$ US

• Perte nette selon les PCGR de 71 M$ pour le quatrième trimestre de 2019 et de 47 M$ pour l'exercice 2019
• BAIIA ajusté de 4 M$ pour le trimestre et de 213 M$ pour l'exercice
• Clôture de l'acquisition de trois scieries dans le sud des États-Unis attendue sous peu
• Rachat de 3 millions d'actions au quatrième trimestre et de 5 millions d'actions au total en 2019
• Liquidités de 583 M$ à la fin de l'exercice

MONTRÉAL, le 30 janv. 2020 /CNW Telbec/ - Produits forestiers Résolu Inc. (NYSE: RFP) (TSX: RFP) a annoncé aujourd'hui une perte nette de 71 M$, soit 0,79 $ par action, pour le trimestre clos le 31 décembre 2019, contre un bénéfice net de 36 M$, soit 0,38 $ par action, après dilution, pour la période correspondante de 2018. Les ventes du trimestre ont atteint 668 M$, en baisse de 264 M$ par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Les résultats du quatrième trimestre de 2018 tenaient compte des ventes des usines de Catawba (Caroline du Sud) et de Fairmont (Virginie-Occidentale) au cours de cette période. Avant les éléments hors gestion courante, la Société a enregistré une perte nette de 53 M$, soit 0,59 $ par action, contre un bénéfice net de 4 M$, soit 0,04 $ par action, après dilution, pour le quatrième trimestre de 2018.

Pour l'exercice, la Société a enregistré une perte nette selon les PCGR de 47 M$, soit 0,51 $ par action, contre un bénéfice net de 235 M$, soit 2,52 $ par action, après dilution, en 2018. Les ventes ont atteint 2,9 G$, en baisse de 22 % par rapport à l'exercice précédent, ou 11 % compte non tenu des ventes attribuables aux actifs cédés. Avant les éléments hors gestion courante, la Société a enregistré une perte nette de 46 M$, soit 0,50 $ par action, contre un bénéfice net de 183 M$, soit 1,96 $ par action, après dilution, en 2018.

« Nos résultats du quatrième trimestre reflètent les conditions de bas de cycle de la pâte commerciale, les pressions continues sur les prix du papier et le lent redressement des prix du bois d'œuvre, a déclaré Yves Laflamme, président et chef de la direction. L'acquisition imminente de trois scieries dans le sud des États-Unis est une étape importante de notre stratégie de transformation; cette opération fournira une croissance immédiate dans un marché attrayant, avec des approvisionnements en fibre suffisants et des actifs de qualité se trouvant près des marchés finaux en expansion. Notre situation financière restera solide après cette acquisition et nous soutiendra dans la poursuite de notre stratégie de transformation. Nous nous réjouissons de l'amélioration trimestrielle du BAIIA du secteur Papiers tissus et des progrès en matière de croissance des ventes et de gains de productivité. Nous sommes également ravis de notre projet nouvellement annoncé visant la modernisation de la machine à papier de Kénogami en vue de produire du papier surcalandré SCA+ de catégorie supérieure ainsi que de notre intention d'accroître notre présence dans le secteur des biomatériaux grâce à la construction d'une installation commerciale spécialisée dans la production de filaments de cellulose à cette usine, ce qui, dans les deux cas, permettra de réaliser des synergies au sein de notre réseau d'établissements au Saguenay‒Lac-Saint-Jean. Bien que le projet de papier vise à améliorer la compétitivité à court terme, le projet de filaments de cellulose montre la valeur que nous pouvons ajouter à la fibre en jouant un rôle dans sa transformation en vue de développer l'avenir de l'industrie des produits forestiers. »

La définition des mesures financières non conformes aux PCGR, notamment les ajustements liés aux éléments hors gestion courante et le BAIIA ajusté, ainsi que leur rapprochement avec les mesures financières conformes aux PCGR sont présentés ci-dessous.

Variation du résultat d'exploitation par rapport à celui de la période précédente

Résultats consolidés

La Société a enregistré une perte d'exploitation de 69 M$ pour le trimestre, contre 18 M$ pour le troisième trimestre. La variation est d'abord et avant tout attribuable aux coûts associés à la fermeture pour une durée indéterminée de l'usine d'Augusta (Géorgie) (31 M$) et à la diminution des prix de vente (17 M$). Compte non tenu des coûts liés à la fermeture de l'usine d'Augusta, les coûts de fabrication ont diminué au cours du trimestre (8 M$), ce qui s'explique essentiellement par le calendrier favorable des interruptions de production, malgré les perturbations de production enregistrées à l'usine de Calhoun (Tennessee). Les volumes ont reculé (4 M$), surtout dans le secteur Produits du bois (9 %).

Pour l'exercice 2019, la Société a dégagé un bénéfice d'exploitation de 17 M$, contre 379 M$ en 2018. L'écart s'explique essentiellement par la variation des prix de vente (240 M$), surtout ceux des produits du bois et de la pâte, suivie des facteurs suivants : l'augmentation des coûts de fabrication (128 M$, compte non tenu des coûts liés à la fermeture de l'usine d'Augusta), qui est en grande partie attribuable à la hausse des coûts de la fibre et à l'accroissement des activités de maintenance; la variation défavorable (47 M$) imputable aux gains à la cession, aux pertes de valeur, aux réductions de valeur et aux frais de fermeture, y compris au titre de l'usine d'Augusta; la perte de l'apport des actifs cédés (46 M$); et la baisse du total des volumes expédiés (27 M$), en particulier ceux des produits du bois et du papier. Ces éléments défavorables ont été atténués par les facteurs suivants : la baisse de l'amortissement (45 M$); l'incidence favorable de la dépréciation du dollar canadien (43 M$); la diminution des frais de vente, frais généraux et frais d'administration (29 M$) en raison de la baisse de la charge de rémunération variable; et les frais de transport favorables (11 M$).

Pâte commerciale

Le secteur Pâte commerciale a enregistré une perte d'exploitation de 18 M$ pour le quatrième trimestre, comparativement à 12 M$ pour le troisième trimestre. La perte en hausse s'explique par la diminution de 4 % du prix de vente moyen, qui s'est établi à 601 $ par tonne métrique, dont l'effet n'a été annulé qu'en partie par la diminution des coûts de maintenance attribuable au calendrier des interruptions de production pour maintenance. Le coût d'exploitation unitaire (ou le « coût livré ») est toutefois demeuré stable à 663 $ par tonne métrique, en raison de la diminution de 27 000 tonnes métriques des volumes expédiés qui s'explique par l'interruption de production annuelle planifiée à l'usine de Saint-Félicien (Québec) et les perturbations de production enregistrées à l'usine de Calhoun. En conséquence, le BAIIA sectoriel a diminué pour s'établir à un montant négatif de 12 M$ pour le trimestre. Les stocks de produits finis ont été ramenés à 68 000 tonnes métriques à la fin du trimestre, soit à leur niveau le plus bas depuis 2012.

Pour l'exercice 2019, le secteur Pâte commercial a dégagé un bénéfice d'exploitation de 39 M$, contre 172 M$ en 2018. La variation reflète essentiellement le repli marqué du prix en 2019, lequel a affiché une baisse moyenne de 72 $ par tonne métrique pour s'établir à 690 $, alors que les volumes expédiés ont augmenté de 40 000 tonnes métriques, après ajustement pour tenir compte de la cession des usines de Catawba et de Fairmont en 2018. Le coût livré s'est accru de 15 $ par tonne métrique en raison de la hausse des coûts de fabrication du fait de l'augmentation des coûts de la fibre et de l'incidence défavorable de la maintenance. La variation du bénéfice d'exploitation d'un exercice à l'autre a été avantagée par les facteurs suivants : l'affaiblissement du cours du dollar canadien; les frais de vente, frais généraux et frais d'administration favorables; et la diminution de la charge d'amortissement. Le BAIIA sectoriel s'est établi à 62 M$.

Papiers tissus

Le secteur Papiers tissus a enregistré une perte d'exploitation de 1 M$ pour le trimestre, ce qui représente une amélioration de 2 M$ par rapport au troisième trimestre. Pour l'essentiel, l'amélioration ayant donné lieu à un BAIIA de 4 M$ pour le secteur reflète en grande partie la diminution des coûts internes de la pâte. En conséquence, le coût livré a diminué de 116 $ par tonne courte, soit 6 %.

Pour l'exercice, le secteur Papiers tissus a enregistré une perte d'exploitation de 16 M$, contre 30 M$ en 2018. Le prix de vente moyen s'est accru de 160 $ par tonne courte en raison d'une meilleure combinaison de produits et de clients, et aussi grâce aux hausses de prix. Les volumes expédiés ont également augmenté de 15 %, reflétant la prise en compte des volumes expédiés de l'usine de Calhoun pour toute une année. Le coût livré s'est aussi amélioré de 43 $ par tonne courte en raison d'une productivité en hausse et d'une diminution des frais de transport attribuable au nouveau centre de distribution de Calhoun. Le BAIIA sectoriel s'est établi à 2 M$ pour l'exercice, en hausse de 17 M$ en regard de 2018.

Produits du bois

Le secteur Produits du bois a enregistré une perte d'exploitation de 5 M$ pour le trimestre, ce qui ne représente qu'une légère hausse par rapport à la perte d'exploitation de 4 M$ du troisième trimestre. D'un trimestre à l'autre, le prix s'est amélioré de 22 $ par millier de pieds mesure de planche (ou « pmp »), soit 6 %, mais l'incidence a été plus que contrebalancée par la réduction de 39 millions de pmp des volumes expédiés en raison du caractère saisonnier des activités et du maintien de l'incertitude quant à la vigueur de la reprise, de même qu'en raison de l'augmentation des coûts de fabrication découlant de la construction routière, du transport des billes et de la hausse des droits de coupe. Ces facteurs ont donné lieu à une hausse de 26 $ par millier de pmp du coût livré, qui s'est établi à 377 $. Comme au trimestre précédent, la Société a enregistré des interruptions de production de plus de 70 millions de pmp au cours du trimestre, pour un total de 240 millions de pmp en 2019. Le BAIIA sectoriel est demeuré stable pour le trimestre, s'établissant à 4 M$.

Pour l'exercice 2019, le secteur Produits du bois a enregistré une perte d'exploitation de 6 M$, contre un bénéfice d'exploitation de 169 M$ en 2018. Cette variation reflète une baisse de 90 $ par millier de pmp du prix de vente moyen, soit 20 %, et une réduction de 115 millions de pmp des volumes expédiés, ce qui, dans chaque cas, s'explique par un recul marqué des prix de marché au second semestre de 2018 et par la lenteur du redressement tout au long de 2019. Le coût livré n'a affiché qu'une légère hausse d'un exercice à l'autre, laquelle est surtout attribuable à l'augmentation des coûts de la fibre, neutralisée en grande partie par l'incidence favorable de la dépréciation du dollar canadien. Le BAIIA sectoriel a totalisé 28 M$, contre 201 M$ en 2018.

Papier journal

Le bénéfice d'exploitation du secteur Papier journal a diminué de 4 M$ pour le trimestre, égal au seuil de rentabilité. Le prix de vente moyen a fléchi de 30 $ par tonne métrique par rapport au troisième trimestre, en grande partie du fait des conditions difficiles sur les marchés étrangers, qui représentent quelque 35 % des volumes expédiés de papier journal et, dans une moindre mesure, du fait de la pression vers le bas en Amérique du Nord. Le coût livré a affiché une amélioration de 15 $ par tonne métrique, laquelle reflète surtout les avantages au niveau des coûts découlant de la fermeture de l'usine d'Augusta, qui n'a fonctionné que pendant deux semaines au cours du trimestre. Les volumes expédiés et les stocks de produits finis sont demeurés stables pour le trimestre. Le BAIIA a diminué de 4 M$ pour s'établir à 7 M$ pour le trimestre.

Pour l'exercice 2019, le secteur Papier journal a dégagé un bénéfice d'exploitation de 49 M$, en baisse de 25 M$ par rapport à 2018. D'un exercice à l'autre, le prix de vente moyen a reculé de 14 $ par tonne métrique pour s'établir à 588 $, baisse qui s'est fait sentir en grande partie sur les marchés à l'exportation. Le coût livré est demeuré essentiellement inchangé, la hausse du prix des copeaux ayant été annulée par l'incidence favorable de l'affaiblissement du cours du dollar canadien et par la baisse de la charge d'amortissement du secteur. Les volumes expédiés ont diminué de 192 000 tonnes métriques pour l'exercice, soit 13 %, en raison d'un recul de la demande mondiale. Le BAIIA de 2019 s'est établi à 78 M$, en baisse par rapport à 140 M$ en 2018.

En novembre, la Société a annoncé la fermeture de l'usine d'Augusta pour une durée indéterminée, dont la capacité est de 214 000 tonnes métriques, en raison du déclin de la consommation de papier journal en Amérique du Nord. La Société a enregistré des interruptions de production temporaires de quelque 160 000 tonnes métriques en 2019. Cette décision lui permet de concentrer sa production dans un plus petit nombre d'usines, mais plus concurrentielles, et d'éliminer les coûts fixes liés à la capacité excédentaire.

Papiers pour usages spéciaux

Le secteur Papiers pour usages spéciaux a enregistré une perte d'exploitation de 1 M$ pour le trimestre, en baisse de 5 M$ par rapport au troisième trimestre. La diminution s'explique presque entièrement par la baisse des prix, qui ont fléchi de 30 $ par tonne courte du fait du ralentissement du marché, malgré la hausse saisonnière de 12 000 tonnes courtes des volumes expédiés. Le coût livré a augmenté de moins de 1 %, et les stocks de produits finis ont fléchi de 18 % pour s'établir à 40 000 tonnes courtes, un creux record. Le BAIIA sectoriel s'est établi à 10 M$, en baisse par rapport à celui de 15 M$ du trimestre précédent.

Pour l'exercice 2019, le bénéfice d'exploitation du secteur a diminué de 7 M$ pour s'établir à 33 M$. D'un exercice à l'autre, le prix de vente moyen a augmenté de 21 $ par tonne courte pour s'établir à 739 $ par tonne courte. Les volumes expédiés ont reculé de 356 000 tonnes courtes, dont près de 300 000 tonnes courtes sont associées à la vente de l'usine de Catawba. Le coût livré s'est accru de 14 $ par tonne courte d'un exercice à l'autre, en grande partie du fait de l'augmentation des activités de maintenance et de la hausse des coûts de la fibre. Le BAIIA s'est établi à 76 M$ en 2019, en baisse par rapport à celui de 87 M$ enregistré en 2018.

Variation du résultat d'exploitation consolidé du trimestre par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent

Le résultat d'exploitation de la Société a diminué de 144 M$ par rapport à celui du quatrième trimestre de 2018. La variation reflète l'incidence défavorable de la baisse des prix de vente (98 M$), essentiellement dans les secteurs de la pâte et du papier; la variation défavorable (51 M$) découlant des gains à la cession, des pertes de valeur, des réductions de valeur et des frais de fermeture, y compris au titre de l'usine d'Augusta; et la perte de l'apport de Catawba et de Fairmont (24 M$) à cause de leur cession. Ces facteurs ont été annulés en partie par les frais de vente, frais généraux et frais d'administration ainsi que de l'amortissement favorables (15 M$), essentiellement du fait du recul de la charge de rémunération variable, de la baisse des coûts de fabrication (9 M$), laquelle s'explique en partie par la fermeture de l'usine d'Augusta, déduction faite des réductions de valeur des stocks, et de la diminution des frais de transport (5 M$).

Siège social et données financières

Le 24 décembre dernier, la Société a annoncé qu'elle avait conclu une convention avec Conifex Timber Inc. en vue de l'acquisition de trois scieries dans le sud des États-Unis pour une contrepartie de 163 M$ majorée du fonds de roulement livré à la clôture, qui est actuellement évalué à 13 M$. Les trois scieries, dont la capacité de production combinée est de 550 millions de pmp, sont situées à Cross City (Floride) ainsi qu'à Glenwood et à El Dorado (Arkansas). La clôture de l'opération devrait avoir lieu au cours des prochains jours. La Société entend financer l'acquisition au moyen des facilités de crédit existantes.

La Société a affecté un montant en trésorerie de 35 M$ à ses activités d'exploitation au quatrième trimestre, y compris un paiement de 14 M$ faisant suite à une décision de la Cour, dont la Société fait appel, relative à l'acquisition de Fibrek Inc. en 2012. Seuls 2 M$ des coûts liés à la fermeture d'une durée indéterminée de l'usine d'Augusta ont eu une incidence sur la trésorerie au cours du trimestre; la Société s'attend à des sorties de trésorerie supplémentaires de 5 M$ au premier trimestre de 2020.

Au cours du trimestre, la Société a racheté 3 millions d'actions ordinaires pour 12 M$ (5 millions d'actions pour 24 M$ pour l'ensemble de l'exercice 2019). Avec des dépenses en immobilisations de 31 M$ pour le trimestre (113 M$ pour l'exercice) et des dépôts pour droits sur le bois d'œuvre résineux de 13 M$ (59 M$ pour l'exercice et un montant total de 162 M$ inscrit au bilan à la date de clôture), la Société disposait d'une trésorerie de 3 M$ à la fin de l'exercice.

En octobre, la Société a conclu une convention de crédit garantie de premier rang modifiée et mise à jour d'au plus 360 M$ en remplacement de sa facilité de 185 M$ existante qui avait été conclue en septembre 2016. La convention modifiée et mise à jour se compose d'une facilité d'emprunt à terme d'au plus 180 M$ assortie d'une période de prélèvement reporté pouvant atteindre trois ans et d'échéances de six à dix ans à compter de la date de prélèvement, au gré de la Société, ainsi que d'une facilité renouvelable de six ans d'au plus 180 M$. Dans le cadre du refinancement, la Société a remboursé un emprunt à terme relatif à la facilité antérieure au moyen du produit de la nouvelle facilité. Elle a prélevé un montant de 25 M$ sur ses facilités de crédit renouvelables au cours du trimestre pour satisfaire à ses besoins en fonds de roulement.

En raison d'une diminution de 80 points de base des taux d'actualisation pertinents, le passif net inscrit au bilan à la clôture de l'exercice au titre des prestations des régimes de retraite et d'avantages complémentaires de retraite a augmenté de plus de 200 M$ par rapport au solde de l'exercice précédent pour s'établir à 1,5 G$.

Perspectives

M. Laflamme a poursuivi en ces termes : « Le prix de vente moyen du secteur Pâte commerciale a diminué de plus de 200 $ par tonne métrique par rapport au sommet enregistré il y a environ un an, mais nous estimons que le cycle a atteint son creux au quatrième trimestre. En effet, nous considérons que des taux d'utilisation plus importants, en particulier dans le domaine de la pâte de résineux, sont des indicateurs d'une croissance à long terme de la demande pour la pâte commerciale de qualité, ce qui est conforme aux mesures récemment annoncées que le secteur a prises en vue d'une reprise des prix. Compte tenu de notre présence actuelle sur le marché du papier tissu, nous prévoyons une croissance progressive des bénéfices pour 2020 dans ce secteur, alors que nous poursuivons les améliorations récentes concernant la croissance des ventes et les gains de productivité. Nous sommes enthousiasmés par les perspectives liées à l'acquisition imminente de trois scieries aux États-Unis, car le moment choisi pour l'acquisition nous a permis d'obtenir un prix avantageux. Le point positif viendra du plan de redressement des actifs et de la poursuite de la dynamique des conditions de marché par rapport à leurs récents niveaux faibles. Nous continuerons à maximiser la rentabilité et la capacité génératrice de trésorerie de nos secteurs de papier, bien que nous ayons des attentes modestes en ce qui concerne les bénéfices de l'exercice, car les catalyseurs sont limités pour soutenir une amélioration significative à court terme. »

Conférence téléphonique pour les résultats

La direction de la Société commentera ses résultats financiers à l'occasion d'une conférence téléphonique qui se tiendra aujourd'hui à 9 heures HE. Le public est invité à prendre part à la téléconférence en composant le 1 877 223-4471 au moins quinze minutes avant l'heure prévue. La téléconférence sera également diffusée en direct à partir du site Web de la Société (www.pfresolu.com). Pour y accéder, il suffit de cliquer sur le lien Présentations et webdiffusions de l'onglet Investisseurs. Par la suite, l'enregistrement de la téléconférence sera accessible à partir du site Web de la Société. Il sera aussi accessible par téléphone jusqu'au 14 février 2020 en composant le 1 800 585-8367 et en fournissant le code d'accès 8688036.

Description des éléments hors gestion courante

Mise en garde concernant les énoncés de nature prospective

L'information contenue dans le présent communiqué de presse et celle fournie lors de la conférence téléphonique et de la webdiffusion connexes annoncées ci-dessus qui ne sont pas des résultats publiés ou d'autres informations historiques de Produits forestiers Résolu Inc. (collectivement avec ses filiales, « nous », « notre », « nos » ou la « Société ») renferment des « énoncés de nature prospective » au sens de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995. Ceux-ci incluent, notamment, les énoncés figurant à la rubrique « Perspectives » du présent communiqué de presse ainsi que les énoncés sur les mesures et les projets mis en œuvre pour réduire les coûts et accroître les produits d'exploitation et la rentabilité; les perspectives commerciales et opérationnelles; les obligations de capitalisation futures au titre des régimes de retraite; l'évaluation de la conjoncture du marché; les stratégies et perspectives de croissance et le potentiel de croissance de la Société et du secteur dans lequel nous exerçons nos activités; les liquidités; les flux de trésorerie futurs, y compris ceux découlant des changements touchant nos obligations de capitalisation des régimes de retraite; les attentes et les avantages ayant trait à la clôture de l'acquisition en cours et les stratégies déployées pour atteindre nos objectifs en général. Les énoncés prospectifs se reconnaissent à l'utilisation de verbes comme « devoir » et « pouvoir » au futur et au conditionnel, de mots et d'expressions comme « prévoit », « estime », « voit », « s'attend à », « continue de », « tente de », « sera », « croit », « planifie », « progresse », « augmente », « accroît », « fournit », « développe », « reste », « soutient », « permet », « ajoute », « considère », « poursuit », « projet » et d'autres mots et expressions de sens similaire indiquant des événements futurs éventuels ou une incidence éventuelle sur nos activités ou sur nos actionnaires.

Le lecteur est prié de prendre garde de ne pas se fier sans réserve aux énoncés prospectifs, car ils ne sont pas garants de la performance future. Ces énoncés sont fondés sur les hypothèses, les opinions et les attentes actuelles de la direction, qui sont toutes exposées à un certain nombre de risques et d'incertitudes sur le plan commercial en conséquence desquels les résultats réels pourraient différer sensiblement de ceux qu'ils contiennent. Les risques et incertitudes éventuels qui pourraient occasionner un écart considérable entre notre situation financière, nos résultats d'exploitation et notre performance futurs et ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans le présent communiqué de presse et lors de la conférence téléphonique et la webdiffusion connexes annoncées ci-dessus comprennent, mais sans s'y limiter, l'incidence de ce qui suit : le développement des médias non imprimés de même que le succès des mesures que nous prenons en réaction au développement de ces médias; la concurrence féroce dans le secteur des produits forestiers; l'incapacité d'offrir des produits certifiés conformes aux normes internationales applicables à la gestion forestière et aux chaînes de traçabilité; l'incapacité de mettre en œuvre nos stratégies visant à augmenter la rentabilité; l'échec possible de l'intégration des entreprises acquises ou l'incapacité à réaliser les avantages attendus des acquisitions, comme notre introduction dans la production et la vente de papier tissu, ou des cessions et autres opérations ou projets stratégiques; l'incertitude ou l'évolution de la situation politique ou économique aux États-Unis, au Canada ou dans d'autres pays où nos produits sont vendus; la conjoncture économique mondiale; la nature hautement cyclique du secteur des produits forestiers; toute difficulté, voire l'incapacité, de nous procurer du bois ou de la fibre de bois à des prix avantageux; les variations du coût de l'énergie et d'autres matières premières; les risques matériels et financiers liés aux conditions météorologiques et aux changements climatiques mondiaux, régionaux et locaux; les perturbations de nos activités ou l'accroissement du coût de la main-d'œuvre par suite de conflits de travail; les problèmes de relations de travail ou les difficultés dans la rétention du personnel; les perturbations de notre chaîne d'approvisionnement, de nos activités ou de nos livraisons de produits; les perturbations de nos systèmes informatiques, y compris les incidents liés à la cybersécurité; les risques liés à l'exécution d'anciennes applications de système et à leur remplacement; la publicité négative, même si elle n'est pas fondée; les fluctuations des devises; l'augmentation du niveau des cotisations obligatoires à nos régimes de retraite, notamment en raison de l'accroissement du déficit de capitalisation; notre capacité de maintenir des ressources en capital suffisantes pour répondre à tous nos besoins en la matière, qui sont considérables; les modalités régissant l'encours de notre dette, qui pourraient restreindre nos activités actuelles et futures; les pertes qui ne sont pas couvertes par les polices d'assurance; les frais de fermeture supplémentaires et les charges au titre de la perte de valeur des actifs à long terme ou au titre de l'amortissement accéléré; la nécessité de comptabiliser des provisions pour moins-value additionnelles à l'égard de nos actifs d'impôts reportés comptabilisés; l'application ou le maintien de droits, d'exigences de dépôt en espèces, de droits de douane, de quotas ou d'autres recours commerciaux ou restrictions commerciales à nos exportations d'un pays vers l'autre; les droits compensateurs et antidumping imposés sur la quasi-totalité de nos produits de bois d'œuvre résineux en provenance de nos scieries canadiennes que les États‑Unis importent; le manquement aux lois et règlements en général; les obligations additionnelles liées à l'environnement ou à la santé et la sécurité; toute violation des lois commerciales, des contrôles à l'exportation ou d'autres lois régissant nos ventes et nos activités internationales; l'issue défavorable des poursuites judiciaires, revendications et demandes gouvernementales, enquêtes et autres litiges auxquels nous sommes partie; les mesures prises par les porteurs d'un pourcentage important de nos actions ordinaires; et les risques et incertitudes potentiels décrits à la partie I, rubrique 1 A, « Facteurs de risque », du rapport annuel sur formulaire 10-K de la Société pour l'exercice clos le 31 décembre 2018.

Tous les énoncés prospectifs dans le présent communiqué de presse et ceux fournis lors de la conférence téléphonique et de la webdiffusion connexes annoncées ci-dessus sont faits expressément sous réserve des mises en garde contenues ou exprimées dans le présent communiqué de presse et dans les autres documents que nous déposons auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis et des autorités canadiennes en valeurs mobilières. Nous ne nous engageons aucunement à mettre à jour ou à réviser les énoncés prospectifs, que ce soit à la lumière de nouveaux renseignements ou d'événements futurs ou autrement, sauf comme l'exige la loi.

Produits forestiers Résolu en bref

Produits forestiers Résolu est un chef de file mondial de l'industrie des produits forestiers offrant une grande variété de produits, notamment de la pâte commerciale, des papiers tissus, des produits du bois, du papier journal et des papiers pour usages spéciaux, qu'elle commercialise dans près de 70 pays. La Société possède ou exploite quelque 40 installations ainsi que des actifs de production d'électricité aux États-Unis et au Canada. La totalité des terrains forestiers sous la gestion de Résolu ont été certifiés conformes, par des experts indépendants, à des normes d'aménagement forestier durable reconnues mondialement. Les actions de Produits forestiers Résolu se négocient sous le symbole RFP à la Bourse de New York et à la Bourse de Toronto.

Résolu a reçu des prix de reconnaissance, à l'échelle régionale, nord-américaine et mondiale, pour son leadership en matière de responsabilité sociale et de développement durable ainsi que pour ses pratiques commerciales. Vous trouverez un complément d'information sur pfresolu.com.

PRODUITS FORESTIERS RÉSOLU INC.
Notes afférentes à l'information tirée des états financiers consolidés non audités

1. Le tableau ci-après présente les frais de fermeture, pertes de valeur et autres charges connexes pour les trimestres et les exercices clos les 31 décembre 2019 et 2018.

2. Le 28 octobre 2019, la Société a conclu une convention de crédit garantie de premier rang modifiée et mise à jour d'au plus 360 M$, remplaçant la facilité de crédit garantie de premier rang existante de 185 M$ de la Société. La convention de crédit modifiée et mise à jour comprend une facilité d'emprunt à terme d'au plus 180 M$ et une facilité de crédit renouvelable de six ans d'au plus 180 M$. La facilité d'emprunt à terme est assortie d'une période de prélèvement différé d'au plus trois ans et d'un choix d'échéances de six à dix ans à compter de la date du prélèvement. À la clôture, la Société a remboursé son emprunt à terme de 46 M$ en empruntant la somme aux termes de sa nouvelle facilité de crédit renouvelable de six ans.

3. Au cours du trimestre et de l'exercice clos le 31 décembre 2019, la Société a racheté 3,0 millions et 4,8 millions d'actions, respectivement, aux coûts respectifs de 12 M$ et de 24 M$. Elle a mené à terme son programme de rachat d'actions de 150 M$ lancé en 2012. La Société n'avait racheté aucune action au cours du trimestre et de l'exercice clos le 31 décembre 2018.

PRODUITS FORESTIERS RÉSOLU INC.
Notes afférentes aux rapprochements des mesures non conformes aux PCGR

1. Le résultat d'exploitation, le résultat net et le résultat net par action (ou le « RPA »), ces trois résultats étant présentés avant les éléments hors gestion courante, de même que le résultat avant la charge d'intérêts, les impôts et l'amortissement (ou le « BAIIA ») et le BAIIA ajusté, répartis, dans chaque cas, entre chacun des secteurs isolables (Pâte commerciale, Papiers tissus, Produits du bois, Papier journal et Papiers pour usages spéciaux) conformément aux dispositions du Financial Accounting Standards Board Accounting Standards Codification 290, intitulé Segment Reporting, ne sont pas des mesures financières reconnues par les principes comptables généralement reconnus (ou les « PCGR »).

Le résultat d'exploitation avant les éléments hors gestion courante s'entend du résultat d'exploitation, tel qu'il est présenté dans les états consolidés des résultats de la Société, ajusté pour ne pas tenir compte d'éléments tels que les frais de fermeture, pertes de valeur et autres charges connexes, les pertes de valeur des stocks liés à des fermetures, les frais de démarrage et les gains et pertes à la cession d'actifs. Ces éléments sont éliminés des résultats d'exploitation sectoriels établis selon les PCGR aux fins d'analyse interne.

Le résultat net avant les éléments hors gestion courante s'entend du résultat net, tel qu'il est présenté dans les états consolidés des résultats de la Société, ajusté pour ne pas tenir compte des mêmes éléments hors gestion courante tels qu'appliqués au résultat d'exploitation, ni des coûts et crédits hors exploitation au titre des prestations des régimes de retraite et d'avantages complémentaires de retraite, des autres produits et charges, montant net, et de l'incidence fiscale des éléments hors gestion courante.

Le RPA avant les éléments hors gestion courante s'entend du résultat net, ajusté pour ne pas tenir compte des éléments hors gestion courante, dilué par action.

Le BAIIA sectoriel s'entend du résultat net, y compris celui attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle, tiré des états consolidés des résultats, réparti entre chacun des secteurs isolables de la Société, ajusté pour ne pas tenir compte de l'amortissement. Le BAIIA de Siège social et autre s'entend du résultat net, y compris celui attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle, tiré des états consolidés des résultats, après l'attribution aux secteurs isolables, ajusté pour ne pas tenir compte de la charge d'intérêts, des impôts et de l'amortissement.

Le BAIIA ajusté s'entend du BAIIA, ajusté pour ne pas tenir compte des mêmes éléments hors gestion courante tels qu'appliqués au résultat net.

Les liquidités s'entendent de la trésorerie et de ses équivalents figurant aux bilans consolidés, ainsi que des montants disponibles aux termes des facilités de crédit.

La Société est d'avis que ces mesures non conformes aux PCGR sont utiles parce qu'elles sont cohérentes avec les indicateurs internes qu'utilise la direction pour évaluer la performance de la Société et qu'elles facilitent la comparaison, par le lecteur, des activités et de la performance financière de la Société d'une période à l'autre. Le résultat d'exploitation, le résultat net et le RPA, ces trois résultats étant présentés avant les éléments hors gestion courante, de même que le BAIIA, le BAIIA ajusté et la marge du BAIIA ajusté, sont des mesures internes et, en conséquence, pourraient ne pas être comparables à celles d'autres sociétés. Ces mesures non conformes aux PCGR ne sauraient se substituer aux mesures financières établies selon les PCGR et contenues dans les états consolidés des résultats déposés auprès de la Securities and Exchange Commission.

2. Les résultats d'exploitation de nos activités de papiers tissus de Calhoun (Tennessee), qui étaient auparavant présentés sous Siège social et autre, sont pris en compte dans notre secteur Papiers tissus depuis le 1^er avril 2018.

SOURCE Produits forestiers Résolu Inc.